E-auction 107-56862 - bpv_305585 - ELAGABALUS Tétradrachme syro-phénicien
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БЕСПЛАТНО.
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Оценить : | 50 € |
Цена : | 39 € |
Максимальная предлагаемая цена : | 40 € |
Конец торгов : | 04 May 2015 16:01:00 |
Участников : | 6 Участников |
Тип Tétradrachme syro-phénicien
Дата: 218-220
Монетный двор / Город: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Металл: billon
Диаметр: 26 mm
Ориентация осей монеты: 12 h.
Вес: 11,70 g.
Комментарии о состоянии
Décentré, plat au revers à gauche
Ссылки в каталоге: :
Происхождение:
Cet exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Syrie 1930, est le 0261B_007 de la base TSP
Лицевая сторона
Аверс: описание: Elagabal tête laurée à droite, un ruban de la couronne de lauriers passant sur l’épaule, un reste de draperie devant et derrière le buste.
Аверс: легенда: AUT K M A - ... - ANTwNEINOS SEB
Аверс: перевод: Empereur César Marc Aurèle Antonin Auguste.
Обратная сторона
Реверс: Описание: Aigle aux ailes à petits points nettement debout à droite sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à gauche, tenant une couronne perlée de laurier dans son bec, une étoile à six branches entre les pattes.
Реверс: легенда: DHMARC EX UPATOSTOB / .D. - .E.
Реверс: перевод: (Puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).
Комментарий
Cette variante avec le ruban des lauriers (Prieur 261b) sur l’épaule a été créée depuis la rédaction du Prieur. On ignore si cette variante a une signification autre qu’un changement d’imago. Le visage de l’empereur est particulièrement enfantin sur cet exemplaire.
La série des “aigles aux ailes à petits points” correspond à quelques graveurs que l’on ne trouve pas avant Elagabal mais dont la caractéristique commune est de traiter les plumes des ailes en petits points.
On notera que cet exemplaire a un graveur de revers particulier avec un aigle très asymétrique et une étoile à six branches et non huit.
Les exemplaires de cette série sont conformes à l’idée d’un regroupement des graveurs à Antioche : plusieurs coins de droit se retrouvent avec d’autres graveurs de revers. On peut donc penser que tous ces graveurs travaillaient dans le même atelier, sauf, bien entendu, si l’on arrive un jour à prouver que les coins de droit voyageaient. De tels coins voyageurs ont été repérés dans la région pour des bronzes à cette période : là encore, une analyse des liaisons de coins serait essentielle à la compréhension du monnayage.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, soixante dix-sept exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Jérusalem (3), British Museum, ANS et Yale (3 ex Doura).
La série des “aigles aux ailes à petits points” correspond à quelques graveurs que l’on ne trouve pas avant Elagabal mais dont la caractéristique commune est de traiter les plumes des ailes en petits points.
On notera que cet exemplaire a un graveur de revers particulier avec un aigle très asymétrique et une étoile à six branches et non huit.
Les exemplaires de cette série sont conformes à l’idée d’un regroupement des graveurs à Antioche : plusieurs coins de droit se retrouvent avec d’autres graveurs de revers. On peut donc penser que tous ces graveurs travaillaient dans le même atelier, sauf, bien entendu, si l’on arrive un jour à prouver que les coins de droit voyageaient. De tels coins voyageurs ont été repérés dans la région pour des bronzes à cette période : là encore, une analyse des liaisons de coins serait essentielle à la compréhension du monnayage.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, soixante dix-sept exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Jérusalem (3), British Museum, ANS et Yale (3 ex Doura).